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"Témoignage d'une victime de burn-out : stress chronique, épuisement émotionnel et impact dévastateur d'un environnement toxique appelant à une reconnaissance urgente et à un changement immédiat"
Définition
Le burn-out, également connu sous le terme d'épuisement (professionnel / personnel), est un état de fatigue intense et de détresse émotionnelle résultant d'un stress chronique. Il se caractérise par un ensemble de symptômes physiques, émotionnels et comportementaux, souvent causés par des conditions exigeantes et un déséquilibre entre les attentes et les ressources disponibles pour y faire face.
Témoignage d'une personne en burn-out
Je suis épuisée. Du matin au soir, cette fatigue intense émotionnelle m’empêche de retrouver le sourire. Mon réveil sonne et je suis déjà accablée, assaillie au point de ne plus me souvenir de la date de naissance de mon enfant, du prénom de mon conjoint.
Je n’ai plus de motivation à me rendre au travail, me sentant nulle, pas à la hauteur, rabaissée régulièrement. Plus rien n’a de sens, je ne sais pas où je vais si ce n’est dans la tombe. Inutile dans mon travail, que je pensais être une bénédiction à mon retour de congé maternité. Et pourtant, je fais face à une kakistocratie sans pareil, où la manipulation et la perversion sont monnaie courante.
Un système oppressif et manipulateur
Constamment stressée, je pleure sans pouvoir contrôler. Une simple personne bienveillante provoquera en moi une montée de larmes. Une petite fille dans la rue qui pleure parce qu'elle n’a pas eu ce qu’elle souhaite me fait fondre en larmes. Tout m’angoisse : le regard de l’autre, la peur de faire constamment une erreur.
Même mon agenda ne suffit plus à me seconder. J’oublie. Je vois les rendez-vous notés, mais sans réussir à me mettre en situation, dans l’action. Je perds mes sens, je n’arrive plus à prendre de décision, même le simple fait de choisir entre des pâtes et du riz pour le dîner. Ce sont les seuls plats que nous pouvons nous offrir car je suis en arrêt.
Je ne trouve plus d’intérêt à voir ma famille et mes amis, par peur d’être un boulet et de ne pas être à la hauteur, par peur de leur gâcher les moments de bonheur car moi, j’ai perdu toute vie en moi. Rien ne compte, je m’éteins. Parfois, je me surprends même à défendre ce système oppressif, comme si j'étais enchaînée à mes bourreaux, un véritable syndrome de Stockholm.
2. Perte de sens, de dignité et Syndrome de Stockholm
Je ne trouve plus d’intérêt à voir ma famille et mes amis, par peur d’être un boulet et de ne pas être à la hauteur, par peur de leur gâcher les moments de bonheur car moi, j’ai perdu toute vie en moi, toute confiance. Plus rien ne compte, ni n'a de saveur... Je m’éteins.
3. Isolement, anxiété permanente et peur constante
Mes douleurs physiques me rattrapent, me montrent que je suis encore en vie. Mon cœur bat, cette mécanique que je souhaiterais qu’elle s’arrête tellement la douleur émotionnelle est intense. Les nuits sont hachées, difficiles, l’appétit aléatoire. Je prends des anxiolytiques, à la limite comme des bonbons, tellement c'est difficile. Et dire que je suis sous antidépresseurs et en thérapie...
4. Symptômes physiques et mentaux
Je n'arrive plus à suivre le rythme, il y a trop de choses à faire, les attentes sont trop élevées, je ne peux pas tout gérer. Je me sens submergée par la charge de travail, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. J’ai l'impression que mon travail n’est pas reconnu ni apprécié. Je suis inutile, je suis une "merde". J'en viens au point de me dire que je n'ai plus de raison de vivre.
5. Des attentes irréalistes et une charge insupportable Le manque de reconnaissance
Et pourtant, je tiens, fais bonne figure. Je me souviendrai toujours de ce boss qui me dit, en préparant un événement : - "Dans le milieu professionnel, votre sensibilité est un frein notable à votre développement. Vous n'arriverez à rien si vous ne vous contrôlez pas. Allez, en piste ! Et que cela cesse et ne se reproduise pas"
Alors, en effet, j'ai essayé mais on pouvait ressentir un mal-être, une fatigue, un langage non verbal que l'on ne me reconnaissait pas. Et finalement, c'est contre moi que cela s'est retourné.
Et tout ceci a été résumé par un psychiatre : "Madame, c’est naturel, ce sont dans vos gênes. Vous êtes une femme !"
6. Un diagnostic réducteur
En conclusion, ce témoignage met en lumière les conséquences dévastatrices d'une kakistocratie sur les individus. Ce système, où l'incompétence et la malveillance dominent, engendre un climat de travail toxique qui mène inévitablement au burn-out. Il est essentiel de reconnaître ces dynamiques pour pouvoir apporter des changements nécessaires et créer des environnements de travail sains et respectueux.
Ce gouvernement des pires, où l'incompétence et la malveillance règnent en maîtres, doit être contré. Le témoignage poignant de cette personne anonyme en burn-out illustre parfaitement l'impact d'un tel système sur le bien-être mental et émotionnel.
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